La maison passive pour écolos actifs

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Ayant un moindre recours aux énergies naturelles, le premier pas vers une maison passive survient dès la conception de l’édifice… De quoi ravir les amoureux de la nature qui souhaitent construire leur nid sans porter préjudice à la planète.

Inspirée des Français, cette tendance de construction met l’accent sur la conception du bâtiment et des matériaux de qualité pour rendre l’édifice moins dépendant de l’électricité. Ainsi, pour un pays comme la France oú le chauffage fait partie de la plus grande source de consommation d’électricité (en hiver), une maison doit consommer moins de 15 kWh/m²/ an pour être qualifiée de passive. Si le critère du chauffage ne s’applique pas vraiment à Maurice (hormis certaines maisons du plateau central), d’autres aspects de la maison sont toutefois très utiles, à plus forte raison compte tenu de notre climat tropical. En effet, la maison passive est aussi conçue avec un maximum d’ouvertures pour une luminosité naturelle (limitant le recours à l’éclairage électrique).

Le puits canadien, meilleur ami des
Mauriciens

Avec des étés de plus en plus chauds et des hivers où le mercure ne cesse de chuter, le puits Canadien s’annonce comme la parfaite solution. Il s’agit d’une sorte de tuyau qui fait transiter l’air sousterre avant qu’il n’entre dans la maison. Ainsi, il envoie un air naturellement plus chaud en hiver et plus frais en été. De plus, les bons matériaux favorisant isolation et étanchéité diminueront, pour leur part, l’effet des températures extérieures sur la maison. L’on pense notamment aux nouveaux blocs de construction isolants, et à des options simples mais efficaces comme le choix d’un revêtement de sol adapté à la région. Il va de soi que de tels matériaux et les professionnels qui sauront concevoir et construire une telle maison coûteront
plus cher… Mais le retour sur cet investissement promet d’être des plus fructueux, avec le bénéfice d’être écoresponsable.

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