Vente de RES : Le décollage

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emerald-heightsDix nouveaux chantiers, création de quelque 1 500 emplois ... Cette année, la vente d’appartements et de villas tombant sous le « Real Estate Scheme » va exploser. L’année 2010 sera un grand cru pour le Real Estate Scheme(RES). Les ventes sont en nette croissance. Pas moins de dix nouveaux chantiers démarrent (Voir tableau ci dessous).

Au Board of Investment(BOI), on affiche l’optimisme. La vente d’appartements et de villas RES devrait dépasser les 20 unités et quelque 1500 emplois crées. L’apport en investissements étrangers est tout aussi conséquent.
"Les ventes ont augmenté. Pas moins de 60 villas ont été vendues en l’espace de trois mois. C’est la preuve que nous n’avons pas été affectés par la crise de ces deux dernières années. En 2010, nous nous attendons à des ventes entre 200 et 250 unités, équivalent à des investissements directs étrangers de quelque Rs 1,5 milliard", explique Jaysen Arunachalam, Senior Investment Advisor au département de développement foncier et d’hospitlité au BOI. A Raju Jaddoo, directeur général du BOI, de résumer : "Ce sont les réalisations qui comptent."
Mais qu’est ce qu’un RES ? En quoi est-il différent d’un Integrated Resort Scheme(IRS) ? A titre comparatif, un RES se présente comme la version réduite d’un IRS. Sa réalisation est rendue possible avec la promulgation, en 2007, de l’investement Promotion Act et les Investment Promotion(RES) Regulations.

res-decollagePour être éligible à un projet RES, des terres d’une superficie d’un arpent suffisent contre les 23 arpents requis pour les IRS. D’autre part, si le RES ne donne pas directement droit à un permis de résidence, tel est le cas pour L’IRS. Le prix d’une résidence RES varie entre Rs 15 millions et Rs 32 millions alors qu’une villa IRS démarre à plus d’un million de dollars. " Nous avons crée de l’espace pour un nouveau type de produits. Il y a de la place pour les deux plans. Avec le RES, c’est une plus grande distribution de la richesse. C’est la vraie démocratisation. D’ou le fait qu’on demande aux entrepreneurs de watch the space" explique Raju Jaddoo. Les réglements ont été assouplis en faveur du propriétaire terrien. Donc, plus la peine d’avoir été propriétaire pendant cinq ans.

Le profil des acheteurs
Le développement de tels projets exige des capitaux importants. Et les banques sont réticentes à prêter des montants astronomiques alors qu’en contrepartie, elles n’ont que les terres du promoteur mauricien sous forme de garantie. Comment expliquer ces chantiers RES qui démarrent ou qui sont sur le point de l’être ? "Nous avons amendé le code civil. Auparavant, un promoteur ne pouvait réclamer que 5% du prix de l’appartement à l’acheteur. Il peut désormais demander jusqu’à 25% de ce montant pour financer les travaux de construction", explique Raju Jaddoo, le directeur général. A Jayen Arunachalam de renchérir :
"Dans le montage financier, la participation du promoteur mauricien se résume à son apport en termes de terre, soit l’équivalent de 25% ou 30% du capital. Le reste vient du partenaire étranger."

Et le profil des acheteurs ? Il est, en fait, identique à celui des acquéreurs de villas IRS, soit des Européens et des Sud Africains. A ces futurs propriétaires viennent se greffer des Mauriciens de la classe moyenne aisée de même que ceux installés à Madagascar et à La Réunion. Radu Jaddoo affirme que l’environnement local se prête à cette tendance étant donné la stabilité politique et une croissance estimée à 4,7% en 2010. 

Visitez les RES en ligne : http://www.lexpressproperty.com/fr/achetervillaresilemaurice.html

Propos de Kamlesh BHUCKORY
Source : L’Express du Jeudi 21/01/2010