L’Ile Maurice, nouvel eldorado des investisseurs français ?

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Dossier de Karine Vergniol sur le pari économique de l’Ile Maurice sur le tourisme et l’immobilier résidentiel, diffusé le 24 mars 2010 sur BFM Radio : http://www.radiobfm.com/edito/home/62303/lile-maurice-nouvel-eldorado-des-investisseurs-francais-/

Arrivée à la fin d’un cycle commercial au début des années 2000, l’île de l’Océan indien mise désormais sur le tourisme et l’immobilier résidentiel. Un chantier qui attire les Français : 11 000 sont actuellement recensés par le consulat mauricien.

Mais qu’est-ce qui fait donc courir les Français à Maurice ? Selon Delphine Taylor, directrice générale delexpressproperty.com, premier portail immobilier de l’Île Maurice, son pays ne manque pas d’atouts : "un climat très agréable tout au long de l’année, une économie dynamique et une démocratie stable. Mais en ce moment c’est principalement la fiscalité très avantageuse plafonnée à 15 % pour les impôts sur les revenus et sur les sociétés qui favorise l’investissement à Maurice", explique-t-elle.

Il ne faut pas oublier également une filière immobilière très sécurisée et soutenue par le gouvernement, qui a multiplié, ces derniers mois, les régimes préférentiels d’investissement. Un guide avec un groupe de touristes au-dessus de la ville de Port Louis, le 6 juin 2008.

"Il y a deux schémas d’investissement : le premier appelé RES qui est un produit immobilier de moyenne gamme entre 200 000 et 500 000 euros et qui ne donne pas nécessairement la résidence au sens de l’immigration. Et puis le schéma de l’IRS, qui propose lui un produit immobilier avec des services autour et qui avoisine un investissement d’un million d’euros", explique Louis Eudes, fondateur de Délocalia, spécialisé dans le conseil et l’accompagnement des Français qui achètent à l’étranger. Une villa du Club Med (Photo) coûte ainsi par exemple 1,3 million d’euros.

La crise est malgré tout passée par là et l’Île Maurice a quelque peu revu ses ambitions à la baisse. "Les objectifs du gouvernement sont de 4 000 à 5 000 visas sur un horizon qui peut-être d’une dizaine d’années. On voit aujourd’hui que les agréments qui ont été donnés sont de l’ordre d’une trentaine de permis et qu’à ce jour finalement on a quatre ou cinq programmes qui sont vraiment sur le marché et sans doute deux qui proposent une véritable offre avec un certain volume", observe Louis Eudes. Ceci dit, à côté des villas, il reste une autre option aux investisseurs potentiels : l’acquisition d’une simple chambre d’hôtel...

Source : www.radiobfm.com