[Conseils & Astuces] Offre d’achat immobilier… Ce que vous devez savoir

publié le

Ça y est, vous avez trouvé la maison de vos envies ! Il vous faut maintenant préparer une offre d’achat, informant de votre volonté d’acquérir le bien immobilier. Mais qu’est-ce réellement ? Que doit-elle contenir ? À quoi vous engage-t-elle ? On vous dit tout.

L’offre d’achat, qu’est-ce que c’est ?

Elle est rédigée par le potentiel acquéreur d’un bien… Alors que l’offre d’achat peut également se faire oralement ou par mail, vous tentez, sous l’égide d’un document officiel, de formaliser votre engagement vis-à-vis du propriétaire en réservant la maison, le terrain ou l’appartement initialement mis en vente sous forme de lettre. Le dit document, qui peut-être rédigé avec l’aide d’un conseiller légal, doit contenir a minima le prix proposé et un délai de validité de l’offre. La lettre d’offre d’achat doit être remise en main propre au vendeur, ou envoyée avec accusé de réception. Elle constitue un acte juridique, il est donc important de bien la rédiger.

Une fois acceptée, à quoi vous engage-t-elle ?

Suite à une offre d’achat, le vendeur peut réagir avec : une contre-proposition, un refus ou une acceptation… Si votre proposition est acceptée, vous vous engagez alors en tant que futur acquéreur, et il vous faudra signer un compromis de vente.
À noter qu’il existe une condition spéciale, vous permettant de renoncer à la promesse que vous avez faite si votre demande de prêt bancaire est refusée. Il faut toutefois que vous précisiez dans votre document que le prix de la vente sera acquitté grâce à un emprunt, qu’il soit partiel ou total.
Au cas contraire, si vous obtenez votre prêt, votre engagement vis-à-vis de la vente devient alors définitif.

Pouvez-vous vous rétracter ?

Après signature du compromis de vente, vous n’aurez que 10 jours pour revenir sur votre décision. Ce délai dépassé, si vous décidez de vous rétracter, le vendeur sera en droit de vous demander des dommages et intérêts.
L’offre d’achat ne doit en aucun cas être accompagnée d’un échange financier, sous peine de nullité de l’acte. Ce n’est qu’à la signature du compromis de vente qu’il est conseillé de boucler la négociation en payant un acompte au vendeur. En cas de rétractation du compromis de vente, il sera en droit de garder cette somme, ou de demander des dédommagements.